Digitale pourpre, pervenche de Madagascar, calendula, pavot somnifère, saule blanc… En plus d’être très poétiques, ces mots désignent des plantes à l’histoire millénaire. Celle-ci se découvre dans la micro-galerie de la Faculté des sciences de la vie, pensée comme un nouvel espace de réflexion et de rencontre.
Dans l’exposition « De la potion magique au médicament », vous croiserez quelques fleurs emblématiques, sous toutes les formes (en pots, dessinées, dans de l’alcool, séchées). Mais aussi, au détour d’un remède ou d’un flacon d’apothicaire, des sorcières et des druides…
Cette exposition est le fruit du travail de Shirin Khalili, chargée de médiation scientifique de la faculté, conjuguée à la volonté d’ « offrir à notre faculté un espace de rencontre et de dialogue », explique Jacky de Montigny, son doyen. Lieu tout désigné pour cela : le hall de l’Institut de botanique, dont les baies vitrées diffusent la lumière tout autant qu’elles invitent à gagner le Jardin botanique attenant. C’est dans cet espace de passage et d’attente – des étudiants, des enseignants-chercheurs, mais aussi des scolaires en visite au Jardin botanique, des parents après les ateliers périscolaires, du public venu pour une conférence…– qu’a pris place la micro-galerie. Un lieu d’exposition qui se déploie autour de tables et de chaises aux couleurs acidulées, pour ajouter à ce « partage de matière grise ».
Pointu mais grand public
Premiers à ouvrir le bal de la micro-galerie, en septembre : les herbiers réalisés par des étudiants volontaires de licence, consacrés aux plantes du campus. « Un travail avant tout scientifique, précise Shirin Khalili, mais très artistique aussi. »